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- Photos Gilles Biassette
À l'approche du référendum de ce dimanche sur l'accord de paix entre le gouvernement et la guérilla des Farc, les partisans des deux camps ne ménagent pas leurs forces pour tenter d'arracher quelques voix.
Le gouvernement assure que la guerre reprendrait en cas de victoire du Non tandis que les Farc font savoir que, pour elles, la page de la lutte armée est tournée quel que soit le résultat du vote,
Depuis Bogotá, Gilles Biassette rappelle dans La Croix que pendant près de quatre ans, les Colombiens ont suivi un feuilleton aux airs de déjà-vu : les négociations avec les rebelles des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc). Échaudés par de précédents échecs, ils prêtaient l'oreille aux bruits venant de La Havane, où se tenaient les pourparlers, mais avec scepticisme. Mais, constate Biassette, le pari a fini par être payant, menant à la paix signée lundi 26 septembre à Carthagène, au bord de la mer des Caraïbes, entre la guérilla et l'État.
Ce dimanche c'est aux Colombiens de répondre par Oui ou par Non à la question décisive : «Appuyez-vous l'accord final pour la fin du conflit et la construction d'une paix stable et durable ? ».